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Le Tenwa

À la mort de Woneürlung et Rhawalkya, leurs corps s’entremêlèrent et fusionnèrent pour devenir le Tenwa : une formidable structure antique, semblable à un gigantesque chandelier. Au sommet de cette monumentale création trône Kalthéon. Quatre branches émergent du tronc principal du Tenwa, un peu plus bas. À l’extrémité de chacune d’elles se trouve un territoire distinct, appelé « plan ».

Kalthéon lui-même se compose de cinq continents et d’immenses océans dont les eaux s’écoulent des bords. L’eau s’évapore, créant un anneau de nuages qui ceinture Kalthéon. Quatre cascades descendent jusqu’aux plans en contrebas

Le Tenwa est le pilier de la création, qui relie tous les plans. On raconte que le Core et Drazald se cachent quelque part en son sein, dans ses profondeurs inaccessibles pour le commun des mortels. De nombreuses personnes croient que les tremblements de terre surviennent lorsque Drazald se déplace et, dans de rares cas, qu’ils pourraient être un message du dieu comme lors de l’Avènement de Béilirus.
 

Le Plan Astral

C’est des effluves du plan astral que les magiciens puisent leur puissance magique. Vers les confins septentrionaux de Kalthéon, au-delà des vastes étendues de Naruede et d’Erebein, d’étranges lueurs émergent, semblables à des aurores boréales iridescentes. Ces halos mystérieux sont les rémanences lointaines de l’énergie astrale, qui, à elles seules, sont bien trop dangereuses pour un mortel.
 

Le plan astral fut le premier domaine à être gouverné par un dieu : Darharshan, une création directe du Core. Toutefois, même un être divin ne peut contenir toute la puissance des flux magiques. Corrompu par leur pouvoir, Darharshan fut contraint d’abandonner son rôle. La folie le dévora, et une magie obscure naquit en lui, sombre et insidieuse. Nymirilym, plus sage, prit sa place quelque temps plus tard, héritant du défi de dompter les flux.

Accéder au plan astral est impossible, autant pour les mortels que pour les dieux et toutes autres entités non natives de ce plan, quelle que soit leur puissance. Seuls Nymirilym, déesse de la magie et maîtresse des lieux, Sikara, grâce à son organisme singulier, et Darharshan, malgré sa corruption, peuvent y pénétrer.
 

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La déesse de la magie, Nymirilym, tient en équilibre la puissance débordante des flux astraux en redistribuant une partie de cette énergie aux Kalthéens. C’est cela qui est à l’origine de leur faculté à utiliser la magie. Cependant, même Nymirilym n’est pas immunisée contre ces flux et s’affaiblit petit à petit. Quelques fois dans l’année, une déflagration astrale s’échappe du plan, chargée d’une aura affamée. L’onde dévore les essences magiques dans une zone aléatoire, mouvante et de taille variable selon son intensité. Pendant plusieurs jours, tous les individus à l’intérieur de cette zone subissent une tempête mortellement dangereuse, avec des orages incessants et des tornades violentes. Leur nym est entièrement dévoré par les vents astraux jusqu’à ce qu’ils parviennent à sortir de la tempête ou que les vents se dissipent. Ce phénomène est connu sous le nom de « rupture astrale ».
 

Le Purgatoire

Le Purgatoire, situé au sud de Kalthéon, était autrefois le tribunal de l’au-delà, où les âmes attendaient leur jugement dernier avant d’être dirigées vers la Fosse Infernale ou les Horizons d’Ivoire. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un lieu de passage où les décisions qui y sont prises n’ont plus d’importance, toutes les âmes étant inexorablement envoyées dans la Fosse.
 

 

Un phénomène météorologique rare, issu directement du Purgatoire, trouble parfois le monde de Kalthéon : la Brume des Maudits. Cet événement se déclenche lorsque Ilke entre dans une colère dévastatrice. Son aura terrifiante happe alors toutes les âmes en transit et les ramène sur Kalthéon. Ces déferlements d’essaims spectraux, bien qu’épisodiques, frappent de manière imprévisible, provoquant de nombreux morts qui les rejoignent jusqu’à ce qu’ils soient redirigés pour de bon vers le Purgatoire.
 

Athrödil, la déesse de la mort, règne sur ce domaine désolé. Elle a à ses ordres vingt augures d’apparence bestiale qui se déploient dans tout Kalthéon. lls guident les défunts dans leur dernier voyage, d’abord vers le Purgatoire, puis vers leur dernière demeure.

Toutes les divinités peuvent pénétrer dans le Purgatoire. Mais l’endroit n’attire souvent que les visiteurs forcés de s’y rendre. Les mortels, quant à eux, ne peuvent guère y accéder de leur vivant. Toutefois, certains rituels de mort imminente permettent à des aventuriers téméraires d’y jeter un œil furtif, au risque d’y perdre leur âme.
 

Les Horizons d'Ivoire

Les Horizons d’Ivoire, autrefois terres éternelles des âmes vertueuses, étaient un sanctuaire de paix et de bonheur, sous la protection du dieu Naldröth. Les âmes jugées dignes y trouvaient refuge après leur mort. Une partie d’entre elles intégraient l’armée angélique chargée d’épurer les démons lorsqu’ils se montraient trop nombreux et de préserver l’équilibre originel du Tenwa. Ces entités à la peau d’un blanc marbré, étaient capables de voler. Ils conservèrent cette aptitude même lorsque la déesse des cieux Phoéza décida de la retirer aux Kalthéens.

Les Horizons d’Ivoire et l’armée angélique furent détruits après l’assassinat de Naldröth. Béilirus sema le chaos et corrompit toutes les âmes présentes lors de son avènement, laissant derrière lui de dangereuses ruines. Nexa tente de reprendre le flambeau de son prédécesseur, mais sans succès jusqu’à présent. Elle dépense la plupart de son énergie dans la reconstruction du plan, rendant l’endroit encore plus instable et mortel qu’il ne l’est déjà. Néanmoins, aucune âme ne peut réintégrer son royaume tant qu’Athrödil reste fidèle à Béilirus.


 

Situés à l’ouest de Kalthéon, les Horizons sont visibles depuis le haut des montagnes de Vaeninga. Durant le règne de Naldröth, il était totalement impossible d’y pénétrer. Depuis la corruption, le plan est accessible à ceux qui sont prêts à en braver le chemin périlleux. 

Certains témoins affirment avoir aperçu une mystérieuse lueur violacée au loin, évoquant des flux occultes. Darharshan, le dieu corrompu, se cacherait au fin fond des Horizons depuis leur destruction, échappant à la vigilance de Nexa et des autres dieux. Personne ne connaît les véritables intentions de Darharshan, mais ceux qui sont au courant de son existence redoutent qu’il ne renverse Nexa pour créer son propre royaume de chaos. Pire encore, certains craignent qu’il ne projette un plan encore plus sinistre, menaçant l’équilibre fragile de Kalthéon.

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Les expériences de la nouvelle maîtresse des lieux se répercutent sur le monde des vivants. Désespérée de contourner l’emprise d’Athrödil, Nexa appelle ses élus les plus puissants à mourir volontairement dans les Horizons. Elle espère alors, grâce à leur dévotion inébranlable, réussir à les transformer en gardiens angéliques. Pourtant, malgré ses efforts, leurs âmes finissent inévitablement par retourner au Purgatoire, non sans conséquences. Les vagues d’âmes incroyablement puissantes qui traversent son royaume laissent derrière elles un sillage rougeâtre dans le ciel et un vent glacial, empli de cris de désespoir. Leur passage, tel un sombre présage, engendre des cauchemars terrifiants chez les Kalthéens, arrachant parfois sur leur passage les âmes des individus les plus faibles.
 

La Fosse Infernale

Les 9 étages sont les suivants :

◈ Étage 1 - Le Daemonium. Toutes les âmes défuntes parviennent à cet étage. Elles y fusionnent avec la chair infernale qui le compose, donnant naissance aux démons. Parmi eux, ceux qui ne parviennent pas à sortir de cet étage sont considérés comme de la chair à canon. Ils sont nés des défunts les moins puissants de la Fosse, ceux ayant cédé à la corruption de leur vivant, les rendant ainsi faibles et facilement manipulables. Au dernier palier de cet étage se trouvent les démons les plus ambitieux et les plus corrompus du Daemonium, ceux qui aspirent à rejoindre le Rust, la couche suivante de la Fosse.

◈ Étage 2 - Le Rust. Ces paliers abritent les forges de la Fosse où les démons, en particulier ceux du Daemonium, sont soumis à l’implantation de prothèses en métal démonide par les sidérurgiens. Ces sombres ingénieurs infernaux, maîtres de la technologie impie et de la manipulation de la chair, transforment les démons chétifs en de redoutables guerriers. C’est à cet étage que sont conçues les plus effroyables machines de guerre infernales.


Selon les rapports de braves espions qui sacrifièrent leur vie pour infiltrer la Fosse Infernale, entre cet étage et les suivants, les démons auraient entamé la construction d’une gigantesque arme impie, vouée à détruire le mur de Délivrance qui protège Kalthéon. L’apparition de cet engin, baptisé la Roue Infernale, est considérée comme un signe annonciateur de la fin des temps

◈ Étage 3 - Le Montorium. Dans cet atelier infernal, les maîtres-sidérurgiens se livrent à toutes sortes d’expérimentations sordides. C’est en ces sombres corridors que l’orchestre macabre et l’arachnéca ont notamment vu le jour. La vigilance est donc de mise face aux abominations conçues par les esprits dérangés des scientifiques. Chaque étage est dédié à un domaine d’expérimentation, chacun plus morbide que le précédent.

◈ Étage 4 - Le Rarchia. Ces paliers sont parcourus par des démons d’élite, bien supérieurs en puissance aux pions du Daemonium. Ils sont directement entraînés par les généraux et se distinguent par leur intelligence accrue. Pour accéder aux étages suivants, ils doivent triompher lors de combats contre d’autres démons, faisant de cet endroit à la fois un terrain d’entraînement et un champ de bataille constant. Les élus sont désignés à chaque nouveau cycle de soixante-six ans.

◈ Étage 5 - Le Sanveris. Maints Kalthéens sont capturés pour être envoyés dans ce lieu cauchemardesque où des démons affamés attendent de se repaître de leur chair. Goûtant pour la première fois au sang frais, les démons sont consumés par le désir de dévorer à nouveau ces mets succulents. La rage vorace qui les enflamme alors leur donne une volonté féroce inhumaine.

◈ Étage 6 - L’Imperator. Dans ces paliers, seuls les généraux les plus rusés survivent. Dominant avec une intelligence aiguisée des jeux politiques, ils redoublent d’efforts pour tromper et trahir leurs adversaires. Seulement six généraux sont promus à des intervalles aléatoires. Leur réussite nécessite un consensus de tous les démons de cet étage, forçant ainsi leur maîtrise de la manipulation.

◈ Étage 7 - Les Abysses. Entre la catégorie précédente et la suivante, il existe un immense vide, un néant semblant infini. Il représente le dernier rempart avant les étages les plus puissants et cruciaux de la Fosse. Dans cette obscurité profonde se terrent des créatures de légende, affamées.

◈ Étage 8 - Le Consilium. Dans ces paliers résident les plus puissants lieutenants de Béilirus, formant également son conseil restreint, ainsi que les futurs aspirants à ce rôle. Les démons y apprennent la maaghar, une magie obscure puisant directement dans les énergies tourmentées de la Fosse Infernale, plutôt que dans le plan astral. Lorsque six nouveaux prétendants atteignent cet étage, ils s’isolent pendant une année avant de défier l’un des lieutenants de Béilirus, dans l’espoir de le défaire et de prendre sa place.

◈ Étage 9 - Aesmond, le trône du roi. Béilirus siège au dernier étage de la Fosse Infernale. Depuis son poste, il surveille son domaine d’un œil vigilant. Même ses lieutenants n’ont que rarement le privilège de se présenter à lui.

La Fosse Infernale, jadis dirigée par Zaröth, était un lieu de tourments où les âmes impies étaient châtiées. Censées rester prisonnières du plan à jamais, elles donnèrent naissance à une abjecte forme de vie : les démons. Leur corps se formait à partir de la matière de la Fosse. Pendant des millénaires, sous diverses formes, les démons vivaient une vie de souffrance éternelle. En l’an 0, Zaröth trouva la mort de la main de Béilirus, qui prit sa place et remodela cet endroit en un abîme encore plus sinistre.

Nichée à l’est de Kalthéon, la Fosse Infernale est le point d’origine d’où les démons remontent vers le monde des vivants. Cela est rendu possible grâce au pilier du Tenwa, qui relie les plans entre eux, ainsi que par d’imposants ascenseurs mécaniques que les serviteurs de Béilirus ont construits. Les braves du mur de Délivrance envoient régulièrement des bataillons pour tenter de les détruire et endiguer l’invasion. La cascade qui s’écoule dans la Fosse Infernale se distingue des autres. Au lieu de s’évaporer, ses eaux remontent vers le ciel en un immense nuage rouge. De là-haut, elles retombent en pluie diluvienne bouillonnante sur Kalthéon. La civilisation moderne a néanmoins appris à anticiper ce phénomène. De nombreux abris sont érigés le long des routes principales, offrant un refuge sûr aux voyageurs lors des déluges rouges.

La Fosse Infernale refaçonnée par Béilirus se présente comme un enchevêtrement complexe de neuf étages, chacun parsemé de nombreux paliers. Prenant la forme d’un tourbillon, ses premiers niveaux, plus vastes et plus proches de la surface, cèdent progressivement la place à des abysses profonds et dangereux, où la mécanique impie, la rouille et les ténèbres règnent en maîtresses absolues.

Les défunts arrivés dans la Fosse sont réincarnés en démons et entament un voyage éprouvant, confrontés à une série d’épreuves qui testeront leur force et leur volonté. En fonction de la puissance de leur âme, ils plongent plus profondément dans les étages, où leur destin se cristallise. Ainsi, le corps du démon mute au gré de son grade et des améliorations qui lui sont attribuées. Ceux qui parviennent à atteindre les derniers niveaux et à gagner la faveur de Béilirus deviennent ses généraux les plus proches, figures de pouvoir parmi les légions infernales.

Soleil et lunes

Le soleil, nommé Antare, et la première lune, Ephirëm, créés par le Core, étaient autrefois vénérés en raison de leur importance vitale pour le monde. Désireux de se déplacer plus librement, ils se construisirent chacun un corps à partir de la matière de leur astre. En l’an 0, Antare fut presque détruit par son duel contre Béilirus, plongeant Kalthéon dans les ténèbres pendant de longs mois. Le Core, conscient des conséquences désastreuses de son absence, soigna tant bien que mal Antare, fusionnant à nouveau le dieu solaire avec son astre. Antare poursuit depuis son long processus de guérison, chaque année marquant un léger regain de son éclat.


 

Ephirëm réside toujours sur sa lune aujourd’hui, mais son pouvoir et son rôle sont entravés par la présence du dragon Mhinacre, qu’elle a contraint à demeurer à ses côtés. Les duels incessants qu’ils partagent accentuent les marées, les rendant plus fréquentes et violentes. Il existe des portails lunaires permettant d’accéder à Ephirëm, mais ils ne s’activent qu’à des positions spécifiques de l’astre et à certains endroits de Kalthéon.

La deuxième lune, apparue bien après Ephirëm, est connue sous le nom d’Agurach. Une infime partie de Kalthéens reconnaît aujourd’hui que cette lune est en réalité un mimic, originaire de l’ancien Tenwa d’où proviennent les éthréals, Evlastr.

Délivrance, le bouclier des dieux

◈ Les origines du mur

En 823 ap. B., quelques semaines après l’explosion du Reyk et de la Pangée, Thaldröck, le dieu de l’artisanat, et Alf’halen, le dieu de la nature, s’associèrent pour bâtir la plus grande et solide structure que le monde ait jamais connue. Positionnée entre l’Union des Nations de Kalthéon et le Versang, cette merveille d’architecture coupa toute possibilité de retraite aux dernières légions infernales et s’assure aujourd’hui de protéger du mieux possible le plan des mortels. Lorsque les Kalthéens découvrirent le mur en sortant des cités enfouies, ils le nommèrent Délivrance, le bouclier des dieux, en comprenant son origine divine par sa splendeur et l’aura puissante qui s’en dégageait.

L’immense mur a été construit en carbyne blanc, sa surface lisse et éclatante évoquant un marbre aux stries dorées. D’une solidité inébranlable, imperméable aux ravages du temps et des intempéries, les Kalthéens ne pouvaient espérer meilleur rempart contre une éventuelle réapparition des créatures de la Fosse Infernale. S’étendant sur 13 lieues kalthéennes et atteignant une largeur de 2 lieues, la muraille s’élève majestueusement à plus de 150 mètres. Par sa taille et sa blancheur, elle réfléchit une grande partie de la lumière, baignant ses environs et, par son éclat, rappelle sa présence protectrice.

 


◈ La priorité de Kalthéon

Durant l’Âge de la Reconquête, une partie de la nouvelle civilisation kalthéenne s’organisa autour de la tâche monumentale de la garde et du maintien de Délivrance. Des royaumes entiers se consacrèrent à la collecte de ressources, à l’entretien et à la défense du mur. Parmi eux, un territoire, dont l’une des frontières était délimitée par cette imposante structure, se trouvait au cœur de ces enjeux mondiaux. Autrefois connu sous le nom d’Ochiros, il suivait les mêmes lois et coutumes que ses voisins. Cependant, en l’an 930, lorsque des rumeurs commencèrent à circuler au sujet de démons aperçus dans le Versang, ce royaume fut transformé en un bastion géant, rempart ultime entre la Fosse et le monde des vivants. Rebaptisé Union des nations Kalthéennes, ce territoire devint un symbole de résistance et de protection.

Birgaman, Markach et Uperosh menèrent de longues années de recherches pour réussir à installer des rails sur lesquels un train chargé de matériaux de traverserait rapidement leurs royaumes et atteindrait Délivrance. Nommé Le Train de l’Espoir, ce convoi est hautement protégé. Malgré son importance vitale pour la survie de Kalthéon, le Train de l’Espoir subit fréquemment des embuscades et des sabotages.

Bien que le siècle suivant la libération de Kalthéon fût relativement tranquille, des créatures de la Fosse furent aperçues aux alentours des années 930. La présence des camps de tieffelins nyriens dans la région du Versang n’arrangeant rien, l’UNK érigea plusieurs forts au pied du mur pour renforcer la surveillance et la protection. Au fil du temps, ces garnisons disséminées augmentèrent en nombre et en taille, se transformant progressivement en véritables bataillons, prêts à défendre Kalthéon au péril de leur vie. Ces avant-postes subissent nombre d’attaques meurtrières et les divisions du mur se savent perdues lorsque leur escouade est sommée de s’y rendre. Mais les forts se révèlent trop vitaux pour être abandonnés malgré les pertes colossales qu’ils engendrent.

Depuis la création du mur jusqu’à nos jours, de nombreux ingénieurs et bâtisseurs ont apporté leur expertise à cette architecture monumentale. Aujourd’hui, Délivrance est équipé d’ascenseurs mécaniques qui atteignent rapidement son sommet, ainsi que de canons et diverses armes de défense, de destruction massive. Des camps entiers et des tours d’observation jalonnent le mur, faisant de lui une ville à part entière sur plusieurs lieues.

 


◈ Les divisions du Bouclier

Il existe plusieurs divisions assignées à Délivrance.

► L’Étendard

L’Étendard est l’état-major de Délivrance. Travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements voisins, il est constitué des quatre chefs des légions : Phinéas Elvarson, Helmgar Elvarson, Skordra Dorvak et Opale Meldrya. Autrefois, l’Étendard était mené par un commandant et comptait donc cinq membres. Isar Temrel, occupant ce poste, ne jouissait pas d’une grande popularité et fut destitué par Helmgar lorsque celui-ci revint de la bataille de Nyohr, acclamé par le peuple.


► La légion des Défenseurs

La légion des Défenseurs est la division la plus nombreuse. De nombreux Kalthéens aspirent à rejoindre cette armée chargée de la protection du mur. Elle offre des opportunités d’honneurs et de distinctions sans pour autant s’exposer à un danger mortel chaque jour.

La légion des Défenseurs a pour mission essentielle de défendre le mur à tout prix. Postés sur ce dernier, ses membres manient habilement les armes installées sur ses créneaux. En cas de menace imminente pour Délivrance, ils descendent de leur poste et se déploient sur le sol du Versang pour empêcher toute approche des créatures de la Fosse.

Cette division est aujourd’hui placée sous le commandement de Phinéas Elvarson, désigné par l’ancien titulaire du poste, Helmgar.


► Le bataillon des Sacrifiés

Ce bataillon est le plus honorifique de tous, mais promet un destin funeste à ses membres. Il regroupe des prisonniers voulant purger leur peine, des soldats choisis par l’Étendard et de valeureux héros téméraires. Il est estimé que le taux de mortalité, lors des expéditions de ce bataillon, avoisine les 90%.

La division a pour rôle de repousser l’envahisseur avant même qu’il n’atteigne les pieds de Délivrance. Ses membres occupent les forts et délogent les camps de tieffelins nyriens.

Helmgar est à sa tête. De son nom originel, Projet 4, il est né dans le seul objectif de devenir une arme contre Béilirus. Il fut soumis à plusieurs expériences qui ont considérablement augmenté sa puissance. Après la terrible bataille de Nyohr en l’an 1402, où les Défenseurs et les Sacrifiés ont lutté ensemble contre d’innombrables légions infernales pendant quatre jours de combats acharnés, le monde le crut mort. Cependant, il revint du champ de bataille et annonça la mort de Nyorh, cheffe du bataillon. Il se présenta sous un nouveau nom, Helmgar, et devint celui qu’on surnomme avec admiration « la Flamme de l’Est », nouveau dirigeant du bataillon des Sacrifiés. 

► Les Bâtisseurs

Cette faction de l’armée regroupe des ingénieurs brillants issus de divers peuples, chargés de la réparation, de la consolidation et de l’amélioration continue de Délivrance. Intégrer la division des Bâtisseurs nécessite de passer des tests d’entrée rigoureux et de démontrer des compétences martiales, prêtes à être utilisées au cas où les Défenseurs ne seraient plus en mesure de faire barrage aux démons.

Cette division compte de nombreux nains, fidèles à la tradition de leur peuple qui les incite à honorer leur dieu, Thaldröck, en prenant soin de son œuvre. Ils se surnomment entre eux « les Marteaux de Thaldröck » et attachent une grande importance à maintenir le mur en parfait état. Actuellement, la division est dirigée par une naine nommée Skordra Dorvak.


► La congrégation des Thaumaturges

Cette congrégation rassemble des individus profondément investis dans leur foi. Composée à la fois de prêtres et de mages, elle combine prières, guérisons et pouvoirs puissants. Leur rôle est varié et dépend des compétences de chaque membre. Certains accompagnent les Sacrifiés dans les forts, d’autres dirigent les infirmeries derrière le mur, et d’autres encore rejoignent les escouades de Défenseurs ou de Bâtisseurs pour leurs compétences spécifiques. Ils sont menés par une enchanteresse de renom, Opale Meldrya. Leur présence est hautement appréciée pour son effet positif sur le moral des troupes. En plus de leur pouvoir de guérison, on dit qu’ils apportent la bénédiction et la force des dieux aux légions.


► L’ordre du Dragon

Le siège principal de cet ordre de chevaliers ne se situe pas à l’UNK. Néanmoins, une importante division de leurs meilleurs guerriers est postée au mur, aux côtés de l’hydre de métal nommée Umriss. Cette arme de destruction massive redoutable fut offerte par Thaldröck durant l’âge de Drazald. L’ordre a ainsi décidé de la mettre au service de l’UNK, tant qu’aucun dragon ne menace le monde, comme le fit autrefois Sobinak.
 

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