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Varok

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Les varoks sont les descendants d’une créature légendaire, Grand-Mère Croc-de-Pierre. Celle-ci fut conçue par Kaha’ladaleth alors qu’elle cherchait à créer des dragons dépourvus des défauts de ses premiers fils. Cependant, elle fut distraite pendant son œuvre, et forcée de l’abandonner. À l’insu de la déesse, Grand-Mère Croc-de-Pierre survécut, s’échappant de sa matrice : un grand œuf de pierre fendu. Une fois adulte, semblable à un titanesque varan de 20 mètres de long, à la peau impénétrable et aux crocs affûtés comme des lames, régnant en maître sur la faune environnante, elle enfanta les premiers varoks. Rapidement, ils se développèrent jusqu’à devenir la race prédominante de Kalthéon à la fin du Premier Âge.

Biologie

Les varoks muent toute leur vie. Quand ils sortent de l’œuf, ils ressemblent à des petits humains velus à la peau verte. Au stade adulte, leur corps se recouvre d’écailles. À l’âge vénérable, atteint autour d’un siècle, les Varoks deviennent immenses et peinent à se déplacer. C’est uniquement à partir de ce moment qu’ils peuvent se reproduire. Plus ils vieillissent, plus la nature reptilienne de leur génitrice transparaît. Les varoks furent, pendant longtemps, redoutés pour leur sauvagerie. Depuis la disparition de leur mère, les conditions particulières de leur naissance les forcent à veiller sur leurs Vénérables et, ainsi, à souvent vivre en communauté à leurs côtés.

Histoire

Les varoks sont considérés par beaucoup comme des erreurs de la nature. En effet, Grand-Mère Croc-de-Pierre les avait mis au monde alors qu’elle-même était inachevée. Rapidement, une première tribu s’est constituée, ses membres vénéraient leur déesse-mère. Elle ne pouvait pas communiquer avec ses enfants, mais elle leur transmit son féroce instinct de survie et un sens de la communauté. 

 

Un jour, Alf’Halen découvrit l’existence de la tribu varok. Horrifié, il prévint immédiatement sa maîtresse Kaha’ladaleth. Lorsque celle-ci apparut dans leur camp, les varoks, terrifiés, cherchèrent à protéger Grand-Mère Croc-de-Pierre, mais ils furent balayés en un instant par la puissance de la déesse de la nature. Cependant, lorsqu’elle contempla sa création, le visage de Kaha’ladaleth s’adoucit. Se tournant vers Alf’halen, elle lui annonça qu’elle ne détruirait pas l’espèce des varoks, qu’elle baptisa ainsi par la même occasion. 

 

Leurs nombreuses tribus se répartirent dans tout Kalthéon, en déclenchant des conflits partout où ils rencontrèrent d'autres peuples.  Mais la mort de Grand-Mère Croc-de-Pierre, au début de l’Âge Tribal, marqua la fin de la société matriarcale des varoks. Ses restes devinrent des reliques, marquant l’autorité des patriarches qui dirigeaient dorénavant les clans. Les Vénérables furent dès lors très protégés, car eux seuls assuraient désormais le futur du peuple varok.

Pendant des siècles, les varoks furent vus comme des ennemis. En effet, c’est Omal’garrun, un varok, qui devint le premier dieu de la guerre et menaça l’équilibre du monde. Après sa disparition subite et la dislocation du royaume, l’empire de Vor’anjahd vit le jour. L’espèce des varoks, contre laquelle une haine profonde perdurait, constitua un adversaire tout désigné pour justifier la nécessité d’une union des peuples.

 

Pourchassés et massacrés comme jadis, le peuple varok rendit coup pour coup jusqu’à ce qu’il soit sauvé par la nouvelle déesse de la guerre, Shavaris. Cette varok avait traqué et vaincu le précédent détenteur du titre pour conquérir son pouvoir. Le conflit entre l’Empire et les varoks dura plusieurs siècles, au cours desquels Shavaris parvint à guider son peuple jusqu’à la bataille finale, appelée « la Dernière Ruée ».

 

Une fois la paix déclarée, les varoks eurent beaucoup de mal à s’intégrer aux autres peuples de Kalthéon. Ce n’est finalement qu’après l’Avènement de Béilirus et les cataclysmes de l’Âge de Drazald, qui forcèrent les peuples à se faire confiance, que les varoks eurent l’occasion de prouver qu’ils n’étaient plus des barbares sanguinaires. 

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Religion

Les varoks vénèrent Grand-Mère Croc-de-Pierre comme un aspect de la divinité de la nature. En raison de la haine qu’éprouve Alf’halen envers leur peuple, ils ne peuvent se résoudre à le vénérer directement. 

 

Ils vouent également un culte à  Shavaris, qu’ils considèrent comme une sauveuse. Elle est souvent appelée « Croc-de-Fer », ou « Soeur Croc-de-Fer » par ses fidèles. Pour les varoks, la guerre et le combat font avant tout partie de la vie, la violence étant ancrée en eux jusqu’aux mues qu’ils traversent dans leur existence. Faire la guerre, se battre, c’est prouver que l’on est vivant que l’on suit la Vashaar, la voie du guerrier. 

Relations et économie

Les varoks peinent encore à dissiper les craintes de nombreux peuples, en particulier les elfes et les fidèles du dieu Alf’halen, qui les considèrent souvent comme des mutants déviants, brutaux et sanguinaires. 

Ils s’entendent très bien avec les fahruns, les centaures, les descendants des kalrans souterrains et toutes les races qui n’ont pas souffert des conflits sanglants avec leur peuple.

 

Les varoks partent souvent à l’aventure, en sachant que, lorsque le temps viendra, ils rejoindront leur communauté pour assurer la descendance de leur peuple. Les varoks sont souvent des mercenaires, aventuriers, explorateurs, ayant un goût du risque et du danger. Du fait de leur nature fluctuante, les varoks aiment rarement rester en place avant d’atteindre l’âge vénérable, et s’il leur arrive d’être marchands, il s’agit en général de marchands itinérants d’objets rares et précieux. 

Spécial : Les mues permanentes 

Les varoks sont ovipares et traversent, au cours de leur vie, de nombreuses mues qui transforment considérablement leur apparence. 

 

Solarik (naissance) - Taille moyenne 1,10 m (mâle et femelle) :

Les œufs varoks sont extrêmement solides. Afin de percer ces immenses coquilles blanchâtres et de s’en extirper, les petits possèdent une griffe au niveau du poignet droit. À la naissance, un varok ressemble à un enfant humain de cinq ans recouvert d’un duvet vert tout comme sa peau. Quelques minutes à peine après l’éclosion, la griffe du varok tombe. Elle est rapidement collectée, car elle servira à façonner un sakhr, une arme rituelle sacrée que les varoks conservent toute leur vie. Chaque griffe dispose d’une forme unique.

 

Faarik (10 ans) - Taille moyenne : 1,60 m (mâle) / 1,50 m (femelle) :

Durant leur enfance, les varoks restent une dizaine d’années dans leur forme de naissance. C’est lors de la mue faarik, la première, qu’ils atteignent un âge équivalent à l’adolescence chez les humains. Des écailles percent au niveau des épaules, leur colonne vertébrale devient légèrement proéminente, leurs serres et leurs crocs commencent à pousser. Une cérémonie est tenue pour qu’un varok faarik façonne sa griffe de nouveau-né en sakhr, et il est officiellement reconnu comme un membre mature de sa communauté. 

 

Siarik (18 ans) - Taille moyenne : 1,90 m (mâle et femelle) :

Après la mue faarik, un varok traverse de très nombreuses métamorphoses., Son corps change pratiquement tous les ans jusqu’à la mue siarik, qui en marque la stabilisation. Dès lors, un varok a pratiquement perdu ses poils, à l’exception de ceux du visage. Des écailles épaisses recouvrent ses avant-bras, son torse et ses jambes, et parfois d’autres parties du corps en fonction de l’individu. Ses pupilles se fendent à la manière des reptiles, et il dispose de griffes et de crocs imposants. Sa peau s’épaissit et adopte un vert plus profond. Le visage reste encore assez humanoïde, épargné jusqu’ici par les écailles. À cet âge-là, un varok part souvent à l’aventure pour découvrir le monde. 

 

Doarik (100 ans) - Taille moyenne : 2,50 m (mâle) / 2,90 m (femelle) :

La dernière mue. Après la mue siarik, le varok en connaît de nouvelles, mais elles sont très espacées dans le temps. Quand vient le temps de la mue doarik, un varok s’isole pendant une dizaine de jours. La créature qui revient ensuite est bien différente. Le corps d’un varok doarik n’a pratiquement plus rien d’humanoïde. Leur nez s’aplatit et leur tête s’allonge, à l’image de  divers types de reptiles selon l’individu. Leur mâchoire devient ainsi très proéminente et ils disposent d’une longue queue, à présent un appui nécessaire, car ils se déplacent désormais à grand-peine. Les varoks doarik sont appelés les « Vénérables ». À cet âge, ils sont en capacité de procréer et se mettent à la recherche d’un ou d’une semblable avec qui ils donneront naissance à la nouvelle génération de varoks. Très peu de varoks parviennent à atteindre cette dernière mue, et les Vénérables sont, en conséquence, des membres particulièrement respectés des communautés varoks. 

Noms féminins : Ushari, Naresh, Usra, Moresh, Krilish, Nagharis, Urzol, Sharesh, Norza, Shela.

Noms masculins : Wudragh, Urlog, Bakla’roon, Umzul, Arlhog, Lasharag, Urz’oon, Yol’roon, Luragh.

Origines

Trois grands peuples varoks se sont construits au fil des millénaires. En plus des mues permanentes qui les affectent, chaque peuple est capable d’effectuer des métamorphoses temporaires, sur lesquelles ils ont un contrôle absolu.

Chélonien

Les plus belliqueux des varoks. Ils estiment être les descendants directs d’Omal’garrun. Ils ont souvent les yeux jaunes et des écailles vertes. Leurs vénérables sont reconnaissables à leur mâchoire effilée, similaire à une tête de crocodile. 

Saurien

Les sauriens sont très indépendants et apprécient la liberté que leur confère leurs mues. Leurs yeux sont souvent rouges et leurs écailles varient entre le vert et le jaune. On peut identifier leurs Vénérables à leur mâchoire écrasée et puissante.

Archonien

Les écailles épaisses des archoniens font d’eux les plus imposants des varoks. La couleur de celles-ci et de leurs yeux change de couleur à chaque mue. Leurs Vénérables sont reconnaissables à leur tête en forme de pointe de flèche, semblable à celle d’un gecko.

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