

ViDiKa
ViDiKa ~ Exaltée des eaux maritimes
ViDiKa est une exaltée vivant au sein des mers et océans. On estime sa création, par la déesse Kaha’ladaleth à la demande d’Alf’halen, entre 1185 et 972 av. B. Cette créature particulière possède trois identités qui se sont développées au cours des siècles.
La première, Di, n’était, à sa naissance, qu’une exaltée aux pouvoirs très faibles et dotée d’une conscience mineure. Elle aidait simplement son maître à régir les océans et les mers. Après avoir acquis la confiance aveugle d’Alf’halen, Di gagna en autonomie, en liberté et en responsabilités. Elle acquit alors une véritable conscience, Vi.
Lorsqu’elle ne travaillait pas pour son maître, ViDi aimait écouter le chant des marins sur leurs bateaux bravant les flots et appréciait tout particulièrement la voix suave des humains, qu’elle trouvait plus mélodieuse que n’importe quel autre air. Désormais capable d’éprouver des sentiments, ViDi ne supporta plus de laisser ses chanteurs mourir en son domaine. Elle sauva bien des vies, malgré les directives de son maître, et les transforma pour cacher leur existence au monde. Peu à peu, ces hommes- et femmes-poissons bâtirent une civilisation dans les profondeurs. Les delhmes étaient nés.
La trahison de ViDi fut finalement découverte par Alf’halen. En 507 av. B., il extermina les delhmes que ViDi n’avait pas eu le temps de mettre à l’abri et enchaîna cette dernière au fond d’un océan pour la punir. Enragée par la mort de nombre de ses enfants et les actes d’Alf’halen, ViDi engendra une nouvelle conscience bien plus dangereuse que les deux précédentes : Ka.
ViDiKa se libèra lors de l’Avènement de Béilirus et mit son peuple à l’abri jusqu’à ce que les terres de Kalthéon redeviennent habitables. Elle est aujourd’hui redoutée par les marins et les pirates. Elle fait son possible pour éviter de croiser le chemin du maître des océans, le dieu Hagenfall, dont la puissance éclipse totalement la sienne.
Culte
La plupart de ses fidèles sont des vaaries, qui l'honorent à travers quatre temples distincts. Les trois premiers sont des temples aquatiques : les temples de Vi, dédiés aux enterrements, les temples de Di, consacrés aux naissances et mariages, et les temples de Ka, voués à la guerre, aux sacrifices et à la politique. Enfin, les temples de ViDiKa, servent de lieux de prière pour les cités.
ViDiKa, étroitement liée à son peuple, le guide dans la gouvernance de ses cités et l’aide à prospérer.
Représentation
L'apparence la plus commune de ViDiKa va de pair avec ses trois facettes : trois corps de femmes qui se rejoignent au niveau du bassin. Le bas se compose de voiles de méduse et de tiges électrisantes particulièrement dangereuses. Sa peau bleutée est bioluminescente. Ses trois torses et visages sont très différents les uns des autres.
Le premier corps, au milieu, représente Di, avec de longs cheveux blancs. Des traits très effacés laissent imaginer un visage féminin sans bouche ni globes oculaires. Son torse suit cet aspect en ayant une texture transparente et des formes peu visibles.
Le torse et la tête positionnés à gauche sont ceux de Vi. Ce visage, toujours féminin, est cette fois plus expressif. On y voit deux yeux bleu glacé, ainsi qu’un nez et une bouche. Sa chevelure est teintée de noir. La peau sur la partie supérieure de sa figure, plus rugueuse, semble former une sorte de masque surmonté de quelques barbillons. Au niveau de son buste, une poitrine décorée de quelques coquillages et algues fait partie du corps de l’exaltée.
La troisième facette, à droite, est celle de Ka. Dents pointues et chair arrachée lui donnent un aspect cauchemardesque. Ses cheveux rouges entourent un visage émacié et rehaussent la teinte sanglante de ses yeux. Son torse, aux côtes visibles, est constellé de petits piquants.
Avec sa constitution singulière – trois entités en un seul être –, ViDiKa est capable de détacher ses différentes parties. Ainsi, Vi, Di et Ka peuvent parcourir les océans sans être physiquement ensemble. Ce qui explique que la plupart des marins les ayant aperçu en font des descriptions variables.