top of page

Ephirëm

Ephirem.png

Déesse de la lune

Ephirëm est une déesse ancienne créée par le Core. Elle est la jumelle du dieu-soleil Antare. Elle règne sur la lune, incarnant l’astre en lui-même. Elle est également appelée « Mère d’argent » par les altars.

 

À l’origine, Ephirëm n’était qu’un corps céleste parcourant le firmament de Kalthéon. Mais, au fil des siècles, elle se personnifia et se forma un corps plus libre. Ainsi, cet être rocheux, tout en prenant conscience de son existence, erra sur son foyer avec pour seule mission d’illuminer la nuit afin d’endiguer le règne des noctiles.

 

Pour tromper l’ennui, elle conçut les altars. Elle façonna ce qui n’était, au départ, que des amas de pierre de lune pour les rendre plus élégants au fil du temps, jusqu’à achever celui qu’elle considéra comme son chef-d’œuvre : Phérildiann. Bien loin des espèces imaginées par Quilshik et Kaha’ladaleth, les altars incarnaient une beauté totalement nouvelle. La matière composant Phérildiann brillait si fort qu’on la voyait même depuis la surface de Kalthéon.

Cela attira irrémédiablement la convoitise d’un dragon, Mhinacre le Crépusculaire. À son arrivée sur l’astre, il tua des centaines d’altars. Ephirëm, folle de rage, entama un combat sanglant avec la bête. Leur lutte creusa de larges et profonds cratères qui marquèrent la lune à jamais. Pour mettre en sécurité ses enfants, la déesse forma un pont de lumière lunaire qui les mena jusqu’au continent caché de Kalthéon, nommé plus tard Anjahd. Une fois ses créations loin de l’astre en péril, Ephirëm put déchaîner toute sa puissance pour empêcher le dragon de repartir.

Aujourd’hui, Mhinacre est toujours sur la lune. Il tente continuellement d’échapper à l’affrontement, qui n’a jamais cessé. Leur lutte est, par ailleurs, visible depuis Kalthéon : lorsqu’un côté de la lune est assombri, les altars savent que Mhinacre est sorti de sa prison. Les pleines lunes, elles, signifient la victoire d’Ephirëm. Ce sont les seules nuits où elle peut à nouveau tourner son attention vers ses enfants. Ces derniers craignent de voir, un jour, une éclipse, signe d’une défaite ou de l’affaiblissement d’Ephirëm face au dragon.

Culte

On honore cette déesse en construisant de modestes autels près d’étendues d’eau, là où la lune peut se refléter. Ses plus fidèles sujets dessinent et gravent le symbole de l’astre partout où ils passent. Ils jettent des objets lumineux dans les lacs, étangs et rivières pour qu’ils ressemblent au ciel étoilé.

Représentation

S’étant créée de toutes pièces, Ephirëm arbore un corps tout à fait singulier. Composée intégralement de pierre de lune, elle émet sans cesse une douce lueur. Elle possède deux jambes qui se terminent par des piques. En constante lévitation, elle n’a aucun besoin d’une quelconque forme de pieds. Ses bras sont fissurés en leur centre sur toute la longueur, donnant l’impression de deux os qui se rejoignent seulement au niveau du poignet. Au bout de ses membres supérieurs se meut un unique doigt, large et plat. Une grande corne ondulée, au milieu de son visage, remonte jusqu’à l’arrière de son crâne. Enfin, elle porte une sorte de voile bleu qui part de son dos et plane derrière elle.

bottom of page