

Dima la Pestiférée

Déesse de la maladie et de l’alchimie
Dima est une déesse primitive qui règne sur l’alchimie et les maladies. Elle est particulièrement connue pour son implication dans la conception des pires poisons et épidémies qui ont ravagé Kalthéon.
Créée par Kaha’ladaleth pendant l’Âge Tribal, elle suivit ses fonctions d’exaltée à la lettre pendant plusieurs siècles. Mais, jalouse d’Alf’halen, qui possédait plus de responsabilités et recevait plus d’attentions qu’elle, Dima tenta de se montrer à la hauteur de meilleures tâches en protégeant sa forêt d’une manière très violente et fourbe. Après qu’elle eut tenté de tuer Sikara et Emstriya lorsqu’elles étaient mortelles, Kaha’ladaleth la punit en la privant de plusieurs pouvoirs et en ne lui laissant qu’une maigre partie du domaine de la nature.
Enragée par cette injustice, Dima se promit d’obtenir vengeance. Dans les alentours de 400 av. B., elle fomenta un plan pour prendre la position d’une divinité déjà en place. Son choix tomba sur la déesse Mo’grak, une varok qui avait connu l’ascension en maîtrisant l’alchimie pendant les grandes guerres.
Se glissant dans les conversations du panthéon grâce à son rang d’exaltée, elle apprit que Mo’grak était maintenue dans un certain exil en raison de sa participation active dans les massacres perpétrés par les varoks. Elle se mit alors à chercher une manière de la faire tomber dans ses filets.
Pendant des mois, Dima expérimenta un habile mélange entre des procédés d’alchimie et des poisons naturels. Fière de son œuvre, elle se présenta à Mo’grak en se disant envoyée par Kaha’ladaleth et lui offrit plusieurs flacons d’une substance dont une seule goutte pouvait transformer n’importe quel élément en or. Impressionnée par cette dévotion et touchée de recevoir un cadeau de la déesse majeure, Mo’grak accepta. Elle en versa sur ses accessoires, ses vêtements et ses armes, et les vit prendre une texture scintillante d’une beauté sensationnelle. Elle en appliqua ensuite sur son corps. Sa peau se nappa d’une teinte dorée. Émerveillée par la force de cette lotion, elle en déposa dans plusieurs cours d’eau de Kalthéon pour faire don de cette merveille à ses sujets. Dima se retira avec un sourire cruel.
Quelques jours plus tard, on retrouva Mo’grak morte, recouverte de bubons suintants, la dépouille décharnée. Une maladie présentant les mêmes symptômes s’était également répandue parmi les Kalthéens, entraînant une épidémie létale à la contagion exponentielle. Elle fut nommée la « peste d’or » et décima nombre de Kalthéens de 400 à 393 av. B. Les dieux se rendirent compte que Dima s’était élevée au rang de déesse au commencement de cette hécatombe. Connaissant ses antécédents, ils firent rapidement le lien et voulurent la confronter à ses responsabilités. Réfugiée dans un domaine entouré de ronces et de plantes mortelles, elle les dissuada d’approcher. L’appelant dès lors « Dima la Pestiférée », les dieux firent le serment de ne jamais rien accepter de sa part et de se maintenir à distance.
Depuis, Dima a tenté d’assassiner d’autres divinités, sans succès. Malicieuse, elle ne désespère pas de jouer de mauvais tours à ses pairs. Cela s’est par ailleurs vérifié avec la création des rapaces de Dima, qui enragea Phoéza.
Culte
Dima n’est pas très appréciée parmi les Kalthéens. Pourtant, le domaine de l’alchimie intéresse nombre de personnes qui lui pardonnent ses actes pour son génie. Depuis son mariage avec Beldiav, beaucoup ont remarqué que les grandes épidémies sont devenues plus rares, bien que les rapaces de Dima rôdent toujours. Elle a, depuis, une recrudescence de sujets qui espèrent qu’elle leur épargnera ses jeux sournois. Néanmoins, une autre partie de la communauté qui l’honore l’a choisie en connaissance de cause et utilise ses poisons pour toutes sortes de démarches, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
Représentation
Dima possède une apparence humanoïde féminine. Recouverte de mousse, de ronces et de champignons, elle se dissimule facilement dans la végétation. Ses cheveux sont composés de lianes qui se meuvent selon sa volonté. Une partie des plantes qui constituent son corps a pourri lors de son ascension. Des sortes de bubons ont également poussé partout sur sa peau et menacent d’éclater à n’importe quel danger.