

Arhel

Dieu du foyer et du travail
Arhel est le dieu du foyer et du travail. Ayant vécu durant l’Âge Impérial, il prend la place de Pheldia, sa prédécesseure, lorsqu’elle est assassinée par Béilirus en l’an 0, faisant de lui un dieu héritier. Il est aussi appelé par ses sujets « le Père Protecteur ».
Arhel était à l’origine un père de famille humain, citoyen de l’Empire. Il suivait un modeste quotidien de fermier en prenant soin de son foyer, dans un hameau reculé. Il louait Pheldia, comme la plupart des villageois, pour son aide dans leur travail et sa protection. Lors de l’Avènement de Béilirus, le village d’Arhel fut submergé par les légions infernales. Mais il était situé sur le bord est de Kalthéon, trop loin pour que les dieux puissent réagir à temps. Les Kalthéens furent abandonnés à leur sort. Arhel se saisit de son bâton de berger en guise d’arme et défendit ses enfants et ses voisins aussi longtemps qu’il put. Il n'était certes pas formé au combat, mais sa détermination à préserver les siens le maintint en vie malgré les blessures accumulées. Arhel tomba finalement sous les coups des démons et s’écroula sur le porche de sa chaumière, à l’agonie. Voulant protéger sa famille jusqu’à son dernier souffle, il perdit ses mains l’une après l’autre, et les légions continuèrent leur chemin sans prendre la peine de l’achever.
Béilirus, de son côté, fit face à la résistance des dieux. Pheldia, loin d’être une guerrière, fut grièvement blessée. Sentant ses forces la quitter, elle chercha un élu digne de son pouvoir. C’est alors qu’elle ressentit la douleur, mais également le courage et la détermination d’Arhel. Elle vit en lui la douceur d’un père et la fermeté d’un mentor. Elle le choisit comme héritier et succomba. Arhel, aux portes de la mort, se releva, animé par une puissante énergie.
Culte
Arhel est, aujourd’hui, un dieu très respecté et populaire, notamment auprès du peuple à la richesse plus modeste. Allant de pair avec sa bienveillance sévère, sa volonté de protection s’avère parfois très violente. Arhel offrit ses mains à ses plus fidèles sujets au début de l’Âge de la Reconquête. Extensions de lui-même ayant leur propre conscience, ces reliques aident les Kalthéens dans leur vie quotidienne. Elles peuvent aussi bien labourer un champ que les défendre de bandits avides.
On honore Arhel avec des moyens frugaux. De petits autels sans prétention sont montés dans les villages et de l’encens est allumé dans les maisons familiales pour que l'aura du dieu les protègent.
Représentation
Arhel possède plusieurs paires de bras. Cependant, ses multiples mains n’y sont pas rattachées. Elles lévitent en face des moignons, qui symbolisent le sacrifice qui le fit devenir une divinité. Toujours muni de son bâton de berger, il porte une toge bleu foncé.